Il s’agit d’une espèce rare qui n’a été décrite qu’en 1995. Sa répartition semble limitée au nord-ouest de la Thaïlande et elle n’a pas été trouvée ailleurs.

Il a une vraie reine et une caste ouvrière/major. Les reines mesurent 6 mm, les ouvrières normales 3,5 mm et les majeures 5,5 mm. Les ouvrières sont fortement échancrées et possèdent quatre épines acérées pour décourager les prédateurs. Les majors ont une grosse tête très impressionnante par rapport au reste de leur corps, et leurs puissantes mâchoires servent non seulement à défendre la colonie mais aussi à écraser les graines dont la colonie pourra se nourrir.

Dans la nature, on les a trouvés nichant dans des cavités à l’intérieur de brindilles et de bois morts, sous l’écorce de branches tombées et parfois dans le sol sous une couverture protectrice telle qu’une bûche tombée ou de petites pierres. C’est une espèce active nocturne qui préfère se nourrir la nuit, bien qu’elle sorte également à la recherche de nourriture par temps couvert et maussade.

Les colonies sont petites, avec environ 100 à 200 individus. De nouvelles colonies sont formées par des femelles ailées qui se dispersent par vols nuptiaux. Les reines peuvent établir des colonies individuellement ou se regrouper pour fonder des colonies. Habituellement, il y a 1 à 3 reines dans une colonie.

Nous nourrissons nos colonies avec un mélange sucre/eau accompagné d’insectes morts et de petites graines. Étant une petite fourmi possédant de petites colonies, elle n’aura pas besoin de beaucoup de nourriture.

Nous sommes très satisfaits de la façon dont cette espèce s’adapte à la captivité. Ils peuvent être gardés dans la plupart des nids artificiels, mais les chambres doivent être peu profondes, environ 3 à 4 mm de profondeur pour imiter leurs nids naturels.

Remarque : Cette espèce ne doit pas être confondue avec Acanthomyrmex glabfemoralis qui est souvent vendue par les collectionneurs chinois et qui lui ressemble beaucoup. A. glabfemoralis a souvent de très petites reines mineures et est très spécifique en ce qui concerne son régime alimentaire, ce qui le rend difficile à garder en captivité.

Résumé : Cette espèce intéressante s’adapte à ses conditions environnementales et présente un bon potentiel en tant qu’espèce exotique facile à garder en captivité. Il présente également l’avantage de ne pas nécessiter beaucoup d’espace et d’être facile à nourrir.