Répartition géographique : Pourtour méditerranéen
Période d’essaimage : Août à Octobre
Type de nid in natura : Espèce lignicole. Bois mort et vivant.
Régime alimentaire in natura : Miellat de puceron, insectes morts, fruits, toute source de protéines ou de sucre est bonne à prendre !
Taille d’une colonie adulte : Environ 20 000 ouvrières.
Espèce monogyne, des cas d’olygogynie ont été rapportés.
Placer la reine fécondée dans un tube à essai muni d’une réserve d’eau. Les premières ouvrières devraient apparaître 6 semaines plus tard, elles seront environ une dizaine et seront de petites tailles (2-3mm).
Ne pas trop tasser le coton, cette espèce est xérophile.
La fondation est très lente chez cette espèce, plus de deux mois par moment de l’œuf à l’ouvrière. Ceci est largement compensé par la vitesse de développement qui va suivre.
Si dans la nature elles logent dans le bois, elles se contentent de tout, du nid en plexy au béton cellulaire. Le nid devra être relativement sec, cette espèce étant xérophile (comme nombre de lignicoles).
10% de la surface du nid humide semble un bon compromis.
Un abreuvoir dans l’ADC pourra suffire.
Cette espèce a de grandes tendances à l’évasion, veillez à boucher les moindres recoins et à mettre un bon anti-évasion.Il est intéressant de remarquer que cette espèce étant lignicole, beaucoup ont tendance à lui faire des nids en demi-coque de noix, qu’elle semble d’ailleurs bien apprécier :
Je ne saurais que vous dire d’observer ce qui se passe. Les signes d’une diapause ne trompent pas, la colonie devient amorphe et les larves ne se développent plus. Dans ce cas, une pause à moins de 18°c, pendant 2 ou 3 mois, ne lui fera que du bien. Ne pas descendre en dessous de 10°C.
Si la colonie continue à se développer, il semble inutile de la mettre au frais pour l’hiver, sans trop d’incidence sur l’année suivante.
Dans le doute, une diapause ne vous fera que perdre 3 mois de développement et vous donnera bonne conscience.
De la fondation à la colonie adulte, elles mangent tout.
In natura, elles sont relativement actives à se nourrir du miellat des pucerons dont elles s’occupent. En captivité, elles accepteront de tout, des insectes aux liquides sucrés, veillez simplement à lui fournir suffisamment des deux pour un bon développement.
Attention aux grandes concentrations de liquides sucrés, elles ont tendance à rentrer dedans et si le tout est trop compact et sèche, elles y restent engluées.
A noter qu’il s’agit d’une des rares espèces française à faire des réserves de nourriture à base d’insectes et même de liquides sucrés séchés. Elle roule la nourriture en boulette et ramène le tout au nid.
On peut ainsi voir des ouvrières des jours et des jours sur de l’eau miellé encore gluante par exemple.
En revanche, maintenir la température aux alentours de 25°C hors période de diapause ne pourra que faire du bien à cette espèce. Le développement en sera accéléré. Il faut compter, à 25°C, environ 7 semaines pour le passage de l’œuf à l’imago.
L’humidité devra être faible, environ 10% de la surface du nid.
Nourrir très souvent pour éviter les évasions, une grande partie des ouvrières qui fourragent dans l’ADC est un bon signal pour les nourrir.
Généralités d’élevages
Crematogaster scutellaris est une espèce très sympathique à élever, la vitesse de développement de la colonie, sa beauté et son activité en font une fourmi très prisée des éleveurs.
Ni timide en fondation, agressive et très bonne chasseuse, cette espèce ne lâchera pas votre doigt si elle vous tient !
Comme pour Pheidole pallidula, l’élevage d’une grosse colonie peut vite décourager par les nombreuses évasions, mais aussi émerveiller par la beauté et le comportement atypique de cette espèce.
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