Répartition géographique : Presque toute l’Europe du Nord
Période d’essaimage : Juin à Août
Type de nid in natura : Espèce terricole, les nids se retrouvent souvent sous une pierre et peuvent se montrer très discrets. On les trouve partout, souvent près d’un cours d’eau ou au bord d’un chemin de forêt, quand l’herbe n’est pas très haute.
Régime alimentaire in natura : Tout ce qu’elle trouve, beaucoup de petits insectes morts. Elle est loin de sa réputation de chasseuse due à son aiguillon.
Taille d’une colonie adulte : Jusqu’à plusieurs milliers d’ouvrières.
Espèce polygyne, les grandes colonies acceptent un nombre impressionnant de reines, proportionnellement aux ouvrières, attention à ne pas en mettre trop sous peine d’en voir sacrifiées.
Soit plusieurs gynes nouvellement fécondées se réunissent et fondent par pléométrose claustrale. Certaines peuvent sortir chasser (semi-claustral).
Soit une gyne seule aura une fondation semi-claustrale, c’est à dire qu’elle cherchera à se nourrir durant la fondation, les réserves des gynes Myrmica ne suffisant pas.
En captivité, mettre la gyne en tube à essai et la nourrir avec de petits insectes quand elle a des larves et des liquides sucrés le reste du temps.
A vous de voir si vous souhaitez mettre une petite ADC ou non, la gyne aura besoin de noir et du plus grand calme.
Si dans la nature elles logent dans la terre, elles se contentent de tout, du nid en plexy au béton cellulaire. Le nid devra être très bien humidifié, cette espèce en ayant particulièrement besoin. 80% de la surface du nid humide sera un minimum. Attention à ne jamais oublier de remplir le réservoir !
Un nid en plâtre ou en BC semble l’idéal pour cette espèce.
L’hivernage s’effectue de mi-octobre à mars à une température de 6° à 10° maximum.
Plus généralement, 4 mois de diapause peuvent suffire. Dans l’idéal, une baisse puis une remontée graduée de la température est préférable.
Cette espèce arrêtera son développement de façon naturelle, ceci en fonction de plusieurs paramètres, vers fin Août jusqu’en Octobre. Il convient de bien la nourrir de liquides sucrés avant de la mettre au froid. Il n’est pas nécessaire de les nourrir pendant la diapause.Attention, ce genre est très certainement le plus sensible à la diapause, l’absence d’hivernage entrainera indéniablement la mort de la colonie, cette étape n’est absolument pas à négliger mais à faire avec le plus de soin possible !
En revanche, les liquides sucrés tels que le lait-sucré, l’eau-miellée ou l’eau-sucrée remporteront un franc-succès. Les ouvrières en abusent mais ne montrent que de très faibles physogastries.
En tube à essai, la gyne n’hésite pas à aller directement prendre sa part. Sa morphologie et son comportement restent proche des ouvrières.
En grandissant, la colonie acceptera toute sorte de nourriture, avec toujours une préférence pour les liquides sucrés.
En été, il faudra faire particulièrement attention aux températures trop élevées, l’idéal pour les Myrmica se situant aux alentours de 22-23°C.
L’humidité devra être élevée, de 80% à 100% de la surface du nid.
Les larves nécessitent de grandes quantités de protéines pour se nymphoser, ne pas hésiter sur les insectes donc.
Généralités d’élevages
On entend souvent parler d’une espèce compliquée à garder sur le long terme, compliquée à maintenir.
Le développement est particulièrement lent en fondation, peu importe le nombre de gynes et les échecs sont décourageants. Cette espèce est de plus particulièrement sensible aux acariens, l’hygiène sera de rigueur.
Rappelons que Myrmica rubra possède un aiguillon fonctionnel, peu douloureux cependant. Elle est à ce propos relativement connue du grand publique sous le nom de “fourmi rouge”.
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