Fondation
Indépendante et claustrale, la reine tient sur ses réserves jusqu’à donner naissance à ses premières ouvrières.
Placer la reine fécondée dans un tube à essai muni d’une réserve d’eau. Les premières ouvrières devraient apparaître 6 semaines plus tard, elles seront environ une dizaine et seront de très petites tailles (2mm).
Le nid
Le nid n’a pas besoin d’être blindé car cette espèce ne creuse pas le béton cellulaire.
Si dans la nature elles logent dans la terre, elles se contentent de tout, du nid en plexiglas au béton cellulaire. Le nid devra être très bien humidifié, cette espèce en ayant particulièrement besoin. 80% de la surface du nid humide sera un minimum. Si l’on constate la présence de nymphes nues, il faudra alors réduire l’humidification jusqu’à ce que les larves forment à nouveau des cocons. Ne pas hésiter à sur-humidifier par précaution.
Cette espèce, dans la nature, ne sort que rarement de son nid, cela est encore plus vrai pour les petites colonies.
Leur régime alimentaire est en effet particulier : elles se nourrissent de miellat de pucerons de racines, qu’elles élèvent avec grand soin, en symbiose. Leur nourriture est donc directement dans les galeries. Il est donc conseillé, pour les petites colonies, de garder l’ADC collée au nid ou au mieux facilement accessible pour ne pas décourager les ouvrières.
Hivernage
Comme toutes les Lasius françaises, elle est endogène- hétérodynamique : la diapause est OBLIGATOIRE.
L’hivernage s’effectue de mi-octobre à mars à une température de 6° à 15° maximum.
Plus généralement, 3 mois de diapause peuvent suffire. Dans l’idéal, une baisse puis une remontée graduée de la température est préférable.
Cette espèce arrêtera son développement de façon naturelle, ceci en fonction de plusieurs paramètres, vers fin août jusqu’en octobre. Il convient de bien la nourrir de liquides sucrés avant de la mettre au froid. Il n’est pas nécessaire de les nourrir pendant la diapause.
Nourriture
Lasius flavus n’est pas difficile niveau nourrissage, mais peut faire fine bouche en période de fondation, qui vont bouder nombre d’insectes, préférez donc les petites proies tendres (mortes et congelées depuis 72h par précaution) telles que les mouches ou les petits grillons. Si possible, arrachez-en un morceau afin de leur laisser libre accès à la chair.
En revanche, les liquides sucrés tels que le lait-sucré, l’eau-miellée ou l’eau-sucrée remporteront un franc-succès. Les ouvrières en abusent et montre une petite physogastrie (comparée aux autres Lasius), en tube à essai, la gyne n’hésite pas à aller directement prendre sa part.
En grandissant, la colonie acceptera toutes sortes de nourriture, avec toujours une préférence pour les liquides sucrés.
Conditions de maintien
Il n’est pas nécessaire de chauffer cette espèce, comme pour toutes les indigènes.
En revanche, maintenir la température aux alentours de 25°C hors période de diapause ne pourra que faire du bien à cette espèce. Le développement en sera accéléré. Il faut compter, à 25°C, environ 6 semaines pour le passage de l’œuf à l’imago.
L’humidité devra être élevée, de 80% à 100% de la surface du nid. Essayez de néanmoins garder une partie sèche pour les cocons.
Généralités d’élevage : Lasius flavus est une fourmi très timide, presque cryptique ; mais qui gagne en assurance quand le nombre d’ouvrières va croissant.
On entend souvent parler d’une espèce compliquée à nourrir, compliquée à maintenir une fois en nid. Ceci semble découler de son mode de vie souterrain in natura. Il faudra donc s’y adapter en leur faisant un nid adapté (voir nid). L’aire de chasse pourra être fermée, légèrement humidifiée, avec un plafond bas (pour imiter une pierre) toujours dans le but d’imiter leur environnement, et collée au nid comme dit plus haut.
Si les fondations font fines bouches sur les insectes, un régime constitué de liquides sucrés n’empêchera pas les larves de se nymphoser.
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